Plus encore que lors de sa première parution en 2012, faire ses graines est un enjeu de société. Il existe à présent, notamment dans un certain nombre de bibliothèques, des boîtes à graines, où les gens peuvent déposer leurs graines et en récupérer d'autres.

« Je ne trouve plus cette variété de haricot si goutue », « les variétés proposées par les grands semenciers ne me conviennent pas », « les tomates modernes ont la peau dure et aucun goût, pourquoi n'ai je pas gardé les semences de la vieille variété de Mamie, si charnue et si sucrée ? »… Face à ces réactions si courantes de jardiniers, et grâce à Produire ses graines bio, il est possible de retrouver les gestes et les savoir-faire que nos ancêtres avaient acquis.

Chacun peut (et doit !) faire une part de ses semences afin de préserver ce qui, demain, s'avérera peut-être un héritage essentiel pour l'humanité. Nos variétés doivent s'adapter au dérèglement climatique, afin qu'apparaissent parmi nos légumes ceux qui supporteront mieux ces contraintes.

Ainsi, il apparaît de plus en plus essentiel de préserver des variétés à la fois riches en goût, adaptées au milieu et variées, pour protéger la biodiversité et le patrimoine génétique.